Une place privilégiée et multiséculaire…
« Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance, par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés »
(Épitre de Saint-Paul aux Colossiens 3.16)
La tradition de musique liturgique à Chartres remonte à plusieurs siècles, où la Maîtrise de la cathédrale est l’une des plus anciennes du monde…
Un texte de l’an 485 atteste que sous l’évêque Flavius, existait un chœur de jeunes clercs chantant les offices.
L’impulsion fut essentiellement donnée par Saint Fulbert (960-1028) : l’École cathédrale de Chartres deviendra alors l’un des centres d’études les plus importants d’Europe où seront toujours étroitement liés philosophie, théologie et arts libéraux.
La musique sacrée est partie intégrante de la liturgie solennelle et concourt à accroitre la dignité et l’éclat des cérémonies.
Aujourd’hui, tous les acteurs de la musique en la cathédrale s’efforcent de maintenir cet éclat, que ce soit à travers l’expression des grandes orgues qui introduisent aux mystères avec des préludes, ou qui maintiennent la prière en postludant les homélies ; mais aussi à travers le chant, élément d’unité, donnant aux textes une plus grande efficacité.
L’expression “trésor de musique sacrée“ provenant de la constitution Vatican II « Sacrosanctum Concilium », est également souvent employée. On y lit plus précisément : « le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude ».
Pour les pères du Concile Vatican II, ce « trésor de musique sacrée » référait au chant grégorien ainsi qu’à la polyphonie de Palestrina et de l’école romaine de la fin du XVIe siècle. Ces deux répertoires ayant été désignés comme modèles de musique liturgique par Pie X dans son Motu Proprio de 1903.
Aujourd’hui on ne définit plus la valeur du chant cultuel d’après son style ou son époque historique : sont considérés comme chants dignes du culte, les pièces qui s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique.
Cela signifie surtout qu’elles doivent favoriser la participation active de l’assemblée. Avec ce critère, la Constitution de 1963 légitime l’emploi de chants nouveaux, sans égard de style.
La Maîtrise de la cathédrale, participe pleinement à cette mise en valeur des offices.
Vous pourrez retrouver sur notre calendrier les dates de ses interventions.