Chapelle Sainte-Thérèse
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Informations pratiques
HORAIRES D’OUVERTURE
La chapelle Sainte-Thérèse vous accueille :
- les dimanches et jours fériés de 10h00 à 12h00 ;
- de 16h15 à 18h00 pour la messe des lundis, jeudis et vendredis.
Elle peut également être ouverte sur demande, s’adresser au secrétariat de la paroisse (voir ci-dessous).
Contact : accueil paroissial au 16 cloître Notre-Dame, 02 37 21 59 08, du lundi au samedi de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
HORAIRES DES MESSES
- Les lundis, mardis, jeudis et vendredis à 18h00 – messe suivie d’une adoration d’une demi-heure le vendredi
- Le dimanche & jours fériés à 10h30
Adoration le lundi, mardi, mercredi, et vendredi de 18h30 à 19h00.
Notre communauté…
La chapelle Sainte-Thérèse, située au 51 rue de Varize, a été construite par le chanoine de Boislaville (1875-1965), alors curé de Saint-Aignan. Cette Paroisse, à l’époque, indépendante de la cathédrale, avait besoin d’expansion.
À l’intérieur, toute habillée de bois, cette chapelle revêt un caractère recueilli et bien carmélitain. En plus d’un magnifique tabernacle XVIIIe, elle est dotée de l’autel et du crucifix de l’ancien carmel de Champhol.
Sainte-Thérèse y est honorée par ses reliques, actuellement mises en valeur dans un joli reliquaire des sœurs de Sainte-Thérèse : le Père Leriche – petit cousin de la sainte, avait reçu du Carmel de Lisieux ce cadeau, remis ensuite à cette chapelle.
Comme toutes les chapelles de quartier, baptêmes, mariages, obsèques peuvent y être célébrés.
Actuellement, le prêtre référent est le Père Jacques Pottier, Chanoine titulaire de la cathédrale.
Un peu d’Histoire…
La ville de Chartres commençait à s’étendre à partir des années trente, notamment en direction de Luisant, par la construction de pavillons destinés à une population laborieuse bénéficiant alors des programmes d’habitations dites « à bon marché », ancêtres des H.L.M.
L’abbé de Boislaville, formé à la pratique du catholicisme social et devenu curé de Saint-Aignan, était soucieux de répondre aux besoins de ces nouveaux fidèles, souvent chargés de famille, qui se trouvaient éloignés de leur église paroissiale avec tous les inconvénients qui en résultaient.
Renouvelant l’opération menée autrefois au Grand-Faubourg, de Boislaville conçut le projet d’une chapelle nouvelle qui serait construite dans le quartier de Villaines. Ce bâtisseur-né – et pas seulement dans le domaine matériel – sut se contenter d’abord de son enthousiasme et de la générosité des fidèles, et donna en quelques mois consistance à son objectif.
Ayant acquis dans des conditions avantageuses un terrain joignant les rues de Varize et de Villaines, le curé y éleva une chapelle, une salle de réunion et même un logement pour le desservant.
Le nouveau lieu de culte reçut le vocable de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, signe du caractère modeste, mais têtu, de l’œuvre placée sous sa protection.
Certes, la chapelle que nous connaissons ne prétend pas à une qualité architecturale comparable à celle de nos églises traditionnelles car on se voulait pratique avant tout. D’un bâtiment fonctionnel, d’ailleurs très bien entretenu, il faut surtout retenir le souvenir de sa création symbolique et le mérite de fournir aux fidèles un abri pour la communauté qui s’y est implantée.
L’inauguration de la chapelle Sainte-Thérèse eut lieu le 8 juillet 1934 et la récompense du curé de Boislaville fut certainement de voir à cette occasion que son but était largement atteint car l’édifice fut bien trop petit pour accueillir la foule venue de toute la ville, justifiant la confiance qu’avait inspirée le pasteur en son œuvre prémonitoire.
Durant le ministère de l’abbé Faucheux (1984 – 1997), la chapelle a été rénovée et l’aménagement intérieur modifié ; de nouvelles salles ont été construites pour la catéchèse et les réunions.
Une nouvelle voie, dite « Chanoine de Boislaville », a été réalisée par la ville entre les rues de Varize et de Villaines.