La crypte de la cathédrale de Chartres
L’accès à la crypte est réservé à la prière et aux pèlerinages.
Préparez votre pèlerinage en nous contactant au 02 37 21 75 02 !
Rappelons-en les éléments saillants.
Cette crypte correspond en fait à la cathédrale précédente, érigée par notre illustre évêque Fulbert à partir de 1020. Autant dire qu’elle recèle les éléments parmi les plus anciens de ce lieu, dont certains évoquent une haute antiquité.
Cette crypte se compose d’un déambulatoire en demi-cercle, prolongé de deux allées de 11 travées : l’une au nord dédiée à la Vierge Marie ; l’autre au sud, dédiée à Saint-Jean-Baptiste – les deux saints patrons de notre cathédrale qui en sont comme ses piliers.
Il s’agit de la plus grande crypte de France avec plus de 200 mètres de long.
De ce déambulatoire émanent trois chapelles rayonnantes de type roman avec leur autel respectif, auquel se sont ajoutées quatre chapelles gothiques lors de la construction de la nouvelle cathédrale de 1194.
Depuis le XIIe siècle, on trouve dans la galerie saint Jean-Baptiste, un baptistère de grande qualité servant aux origines pour le baptême des enfants du personnel de cet immense vaisseau – personnel qui œuvrait au service de ses prêtres et de ses chanoines.
Dans la galerie opposée, dédiée à la Vierge, se trouve Notre-Dame de Sous-Terre, statue qui est l’objet d’un culte remontant au haut Moyen Âge. Culte en prise directe avec de nombreuses traditions légendaires, qui montrent l’importance de ce lieu. Ainsi du thème de la Vierge qui doit enfanter, et qui dès avant la manifestation du Christianisme, fut vénérée par les druides eux mêmes.
Notre-Dame de Sous-Terre se trouve au côté d’un puits appelé Puits des Saints-Forts, récemment retrouvé en 1902, plongé dans les entrailles de la terre, profond de plus de trente mètres, et en prise directe avec la nappe phréatique.
La tradition nous rappelle que les premiers chrétiens y furent plongés : d’où un culte important et régulier attesté tout au long du Moyen Âge où l’on venait prier chaque année pour ces chrétiens martyrisés.
Une autre crypte ou ‘grotte’ comme disaient les anciens, nommée caveau ou martyrium saint Lubin, fait entrevoir la période carolingienne et prend appui sur un mur immense et d’une épaisseur inconnue à ce jour qui est de facture gallo-romaine.
On peu entrevoir la cache mystérieuse où prenaient place, en temps de guerre, les richesses de la cathédrale, l’or et l’argent des calices et ciboires ; et surtout l’insigne relique majeure du Voile de la Vierge, relique remise aux chartrains par Charles le Chauve en 876, endroit mystérieux protégé par des portes de fer que l’on devine encore et auxquelles on accédait après avoir soulevé une trappe située dans le chœur sud de la cathédrale, puis descendu un escalier de pierre.
En ces lieux, on aimera déambuler en se souvenant des grandes processions médiévales entrant au nord, pour rejoindre la lumière de la cathédrale au sud.
On appréciera ces lieux chargés de silence qui invitent à l’écoute et au recueillement.
On se rappellera également de ce symbole unique, propre à ces lieux qui veut que ces terres n’aient jamais connu de sépultures.
Terre vierge depuis la haute antiquité, où tout au long de l’histoire chrétienne on a veillé à repousser la mort et ses symboles. Ici, en ce lieu, même les puissants n’ont jamais pu reposer.
Soyez les bienvenus en ce lieu deux fois millénaire.
L’accès à la crypte est réservé à la prière et aux pèlerinages.
Préparez votre pèlerinage en nous contactant au
02 37 21 75 02