La cathédrale de Chartres possède le plus important ensemble vitré du XIIIe siècle. Les aléas ont permis d’en assurer une préservation exemplaire, qui n’a aucun équivalent en Europe : plus de 80% de la surface d’origine.

Voir : Que reste-t-il des vitraux du XIIIe siècle ? (pdf)

 

Des évènements qui, ailleurs, ont pu causer des pertes irrémédiables, ont eu à Chartres des effets limités : une seule chapelle est ouverte dans les bas-côtés à la fin du Moyen Âge. La cathédrale n’est pas vandalisée au cours des guerres de religion.

Les ‘modernisations’ du XVIIIe siècle, dues aux mutations du goût qui privilégient les verres blancs, atteignent huit verrières hautes du chœur tandis que la révolution supprime quelques verrières basses du transept.

Au cours de la première et de la seconde guerre mondiale, tous les vitraux sont déposés pour être placés en lieu sûr, évitant par là même, l’effet de souffle des explosifs largués sur la ville.

L’analyse récente des verres a montré que la part ‘authentique’ des vitraux du XIIIe siècle est remarquablement élevée.

Voir : Quand ont disparu certains vitraux ? (pdf)