Ce petit édicule de style renaissance fut construit vers 1520-21 par l’architecte Jehan de Beauce pour y loger un nouveau mécanisme d’horlogerie. Le rez-de-chaussée est antérieur – probablement XIVe siècle.
En plus du cadran visible du parvis, le système d’engrenage était relié par une chaîne d’arpenteur au timbre situé au sommet de la flèche nord – activant ainsi les sonneries des heures.

État actuel. Le pavillon de l’horloge a été restauré en 1992, avec le financement de l’Association ‘Les Amis de la cathédrale de Chartres’.
Nuit d’hiver, sous un fin dépôt de neige.
Lors de la fête de la Lumière 2009.
Cliché pris vers 1900. On notera que le tirage est inversé.
Gravure extraite de la monographie de Bulteau – dessin vers 1860.
Aquarelle rehaussée, de l’artiste Pierre Guillon, natif de Chartres – vers 1990. « différentes techniques sur place et dans l’action, un site, un paysage, différentes manifestations des hommes et des animaux. Laisser errer son esprit, son imagination. Quel bonheur ! Quelle satisfaction, clamer la vie, le travail des hommes, créer la beauté de l’environnement… »
Estampe signée ‘Rouargue frères’ – vers 1840/45. Le document semble faire preuve d’une grande précision. Le long du bas-côté nord, on voit encore, attenant au pavillon de l’horloge, le bâtiment de la ‘chambre aux mortiers’. Il a été détruit en 1850-51, à l’occasion des travaux de restauration de la tour nord. Les maisons accolées au bas-côté sud ont été détruites en 1852.
Lithographie – vers 1840/45. Cette œuvre, contemporaine de la précédente, utilise un cadrage qui lui est parfaitement identique. Il s’agit du point de vue le plus utilisé au XIXème siècle, dont l’ambiance plaît aux artistes influencées par le courant romantique.
Gravure – première moitié du XIXe siècle.
Lithographie – vers 1840-45.  Cette œuvre, peu connue, est remarquable tant par sa qualité graphique que par son intérêt documentaire. On voit, sous le porche nord, l’esquisse de l’ancien portail d’accès à la crypte Notre Dame de Sous-Terre, de style baroque (vers 1656). Au premier plan, la porte de la chambre aux mortiers, avec ses corbeaux caractéristiques, semble dater du XIIIème siècle. Enfin, le pittoresque est dans la pancarte, accrochée au large contrefort du transept : Concierge des clochers et Cryptes.
Photographie de Charles Nègre – 1849 (et non 1854 – comme indiqué à la vente de l’objet – chez Sothebys). Probablement le plus ancien cliché du pavillon de l’horloge. La chambre aux mortiers, qui disparaîtra l’année suivante, avait été construit à l’initiative du chapitre de la cathédrale, pour y loger certains services de l’œuvre Notre-Dame, en charge des travaux de l’édifice.