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Concert "Les Sept Paroles de la Vierge" - Quatuor Girard et M. Steffens, samedi 23 novembre à 20h30

Samedi 23 novembre à 20h30 en la cathédrale de Chartres, le Quatuor Girard interprètera « Les Sept Paroles de la Vierge » d’Alexandre Benéteau (2020).
Cette œuvre est ponctuée de méditations spirituelles du philosophe Martin Steffens.

Participation conseillée : 15 €

Dédicace à l’issue du concert, du double disque sorti le 13 septembre.

 

La genèse de cette œuvre trouve sa source dans la rencontre entre le Quatuor Girard et le philosophe Martin Steffens qui fait naître l’idée d’une interprétation des « Sept Dernières Paroles du Christ en Croix » de Joseph Haydn, ponctuée par des méditations spirituelles comme cela avait été le cas pour la création de l’œuvre en 1786.
De cette rencontre naît aussi l’idée de mettre en regard ces Sept Dernières Paroles du Christ en Croix avec les Sept Paroles de la Vierge Marie dans les évangiles et de passer commande d’une œuvre (pour quatuor à cordes) sur ce thème à un compositeur contemporain dont la réputation n’est plus à faire : Alexandre Benéteau.
C’est aussi la volonté du Quatuor Girard et de Martin Steffens de faciliter la rencontre du grand public avec ces œuvres musicales tout autant qu’avec les textes des évangiles qui en sont la source. En effet, si les méditations de Martin Steffens sont chrétiennes, elles gardent une dimension universelle et peuvent rejoindre l’expérience humaine de chacun.
Depuis l’Antiquité, la tradition chrétienne souligne la présence importante et discrète de Marie dans les évangiles. Une présence qui invite à suivre son fils et que semblent résumer ses sept paroles rapportées par les quatre évangiles. Un septénaire qui rejoint naturellement celui des paroles du Christ en croix.

Quatuor Girard
Grégoire Girard (violon), Agathe Girard (violon), Hugues Girard (alto), Lucie Girard (violoncelle)

Constitué au sein d’une grande fratrie, le Quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille. Formé par le Quatuor Ysaÿe, il reçoit aussi les enseignements du Festival d’Aix-en-Provence, de l’European Chamber Music Academy, l’Académie de Villecroze, Musique à Flaine, Proquartet…
Lauréat de prestigieux prix (Genève, Académie Maurice Ravel, Fondation Banque Populaire, HSBC…), le Quatuor Girard se fait rapidement inviter dans de nombreux festivals et salles en France (théâtre du Châtelet, Les Bernardins, La Folle Journée de Nantes, Le Méjan, le festival de Deauville, la Grange de Meslay, Liszt en Provence…) et à l’étranger jusqu’en Chine, au Japon et aux États-Unis…
Ses résidences à la Chapelle Royale Reine Élisabeth de Belgique et à la Fondation Singer-Polignac à Paris sont des expériences déterminantes dans le cheminement du Quatuor Girard qui entend faire de la formation du Quatuor avec son histoire remarquablement foisonnante, sa puissance expressive inégalable, et sa légère logistique, un atout formidable pour démocratiser la musique classique. Très engagés auprès des écoles et conservatoires, les membres du Quatuor Girard portent également le festival Rosa Musica qui fait vibrer dans des contextes les plus divers et variés, leur Provence natale.
Le Quatuor Girard est reconnu pour s’investir dans des projets qui intègrent naturellement la Création, comme source de transmission et d’enrichissement pour le public d’aujourd’hui : on peut citer la mise en regard des Sept Dernières Paroles du Christ en croix de Joseph Haydn et des Sept Paroles de la Vierge d’Alexandre Benéteau aux côtés des Fleurs du Paradis de Matthieu Stefanelli qui sont un hommage à Notre-Dame-de-Paris, du Quatuor Cordes tressées de Grégoire Rolland qui souhaite sensibiliser l’auditeur à la richesse du dialogue entre différentes cultures, les Actes Rituels, Concerto pour quatuor et orchestre de Charly Mandon commandé pour le centenaire de leur grand-oncle académicien René Girard.

Martin Steffens

Âgé de 47 ans, Martin Steffens enseigne la philosophie à Strasbourg en classe préparatoire littéraire.
Chroniqueur dans plusieurs journaux nationaux (La Croix, La Vie, Prier), il est l’auteur d’une douzaine d’essais où il développe une pensée personnelle, d’inspiration chrétienne, principalement autour du motif du consentement à l’être. On trouvera, entre autres : La Vie en bleu (Marabout), L’Amour vrai, Dieu après la peur (Salvator), Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger (Points). Deux d’entre eux, le Petit traité de la joie et Rien que l’amour, ont été récompensés (Prix de l’humanisme chrétien et Prix des libraires religieux). Il est également l’un des auteurs du Dictionnaire paradoxal de la philosophie (Cerf). Il collabore avec le quatuor Girard depuis plusieurs années, émaillant Leur amitié de concerts et de créations diverses.

Alexandre Benéteau

Après des études à l’ENM de Pau, aux CRR de Rueil-Malmaison et de Paris ainsi qu’à l’Université de Paris-Sorbonne IV, Alexandre Benéteau achève sa formation au conservatoire national supérieur de Paris où il obtient les prix d’harmonie, de contrepoint, de fugue et d’orchestration.
Pianiste se destinant très tôt à la composition, imperméable aux diktats de l’avant-garde, il cherche longuement sa voix. Ainsi l’œuvre qu’il considère comme son opus 1 (une fugue pour quatuor à cordes) date de 2001. Ni expérimental, ni néo-tonal (même si Les Sept Paroles de la Vierge semblent parfois faire exception), son style, résolument contemporain, se caractérise par un souci de clarté et d’intelligibilité, dans la droite ligne de la tradition française.
Lauréat 2010 de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire, Prix Seghizzi (Italie) pour sa pièce vocale Succurre Miseris, ces distinctions seront déterminantes pour la suite de son parcours. Il écrit pour solistes, ensembles et orchestres, au gré des rencontres et des commandes.