Aux questions qui parviennent au rectorat de la cathédrale – surtout au travers des guides du Service Accueil-Visites – nous répondons parfois en images. Les sujets sont variés et mettent parfois en relief des aspects insoupçonnés de la cathédrale…
Utilité et esthétique des grands lustres qui sont dans la nef, le transept et le chœur de la cathédrale : à quoi ressemblaient les lampes de la cathédrale au XIIIe siècle ?
La réponse nous est fournie par les vitraux, qui nous renseignent sur ce point précis, comme ils le font au sujet des navires, des charrettes, des coffres ou des coussins…
Exceptionnellement, de nombreux cierges étaient allumés : cent vingt sur le jubé à l’occasion des principales fêtes mariales.
De façon ordinaire, les lampes de dévotion présentes (nombreuses) dans la cathédrale étaient des lampes à huile. Sur les vitraux, on en voit plusieurs dizaines, avec différents détails intéressants – même si le modèle décrit est stéréotypé : une coupelle en verre suspendue par trois cordelettes.
Dans le vitrail de Joseph, une lampe de « luxe », comprenant une coupelle (verte) qui devait donner aux alentours quelques reflets de couleur.
Dans le vitrail des saints Antoine et Paul, un verre conique (rouge) est disposé au-dessus de la flamme.
On voit dans certains vitraux (par exemple, saint Nicolas – déambulatoire nord) le système de suspente : une poulie permet de descendre et remonter la lampe depuis le sol.
Dans le vitrail de Thomas, on voit enfin de vrais « lustres », à trois lampes.