Les grandes dates…
2000 ans d’Histoire qui ont marqué la construction et l’histoire de Notre-Dame.
du 1er siècle à l’an mil…
Chartres est le chef-lieu de la cité gallo-romaine des Carnutes [région de lyonnaise]. Évangélisation – légendaire – par les saints Savinien et Potentien.
Fin IVesiècle :
Date probable de la première cathédrale, à son emplacement actuel.
au XIe siècle…
1006 – 1029 :
Épiscopat de Fulbert. D’une rare ampleur intellectuelle, cet évêque dont on a conservé une vaste correspondance ainsi que plusieurs poèmes, a profondément marqué le siège de Chartres.
1020 :
À la suite d’un incendie, l’évêque Fulbert inaugure le chantier de la cathédrale romane, une des plus vastes d’Europe, dont il reste aujourd’hui l’église basse. Une lettre laisse entendre que ce long couloir, s’enroulant autour des vestiges plus anciens, est achevé dès l’automne 1024.
au XIIe siècle…
L’école épiscopale atteint un haut niveau de développement. On y étudie les textes de l’Antiquité et du haut Moyen Âge : Boèce, Isidore de Séville, Donat, Priscien, Cicéron, Aristote. Plusieurs personnalités s’imposent : Bernard de Chartres et son frère Thierry, auteur de l’Eptateuchon, Gilbert de la Porrée, Guillaume de Conches. On redécouvre – indirectement – les textes grecs, établissant une cosmogonie qui réconcilie l’écriture sainte et la pensée platonicienne. Surtout, on inaugure une approche scientifique de l’Univers créé.
1134 :
À la suite du dégagement du parvis, une nouvelle façade est édifiée. Les donations sont affectées d’abord à la tour nord, puis aux deux tours. Entre elles, un narthex prend place, qui disparaît au XIIIe siècle.
au XIIIe siècle…
1210 :
Émeute urbaine. Le roi de France, Philippe Auguste, vient à Chartres et contribue à « l’œuvre d’édification de la dite église« . Les émeutiers et le prévôt versent une amende de 3.000 livres.
1214 – 1217 :
Guillaume le Breton, dans la Philippide, fait l’éloge de la construction et notamment des voûtes qui sont partiellement édifiées : ´Surgissant, nouvelle, la pierre une fois rasée et déjà achevée dans son ensemble, elle n’a, sous sa splendide carapace de tortue, rien à craindre jusqu’au jour du Jugement des dommages d’un incendie ‘.
du XIVe au XVIIe siècle…
1316 :
Suite à quelques désordres de maçonnerie, notamment aux linteaux des porches, une expertise est commandée à plusieurs architectes reconnus. Des armatures métalliques sont installées.
1323 :
Construction de la salle capitulaire, située au chevet de la cathédrale. Dès 1335, la chapelle saint Piat occupe l’étage du bâtiment. Située hors œuvre, son architecture témoigne de l’évolution des styles : gothique rayonnant.
1366 :
Tourelles du transept sud, par l’architecte Jean aux Tabours.
du XVIIIe au XIXe siècle…
1763 :
Destruction du jubé du XIIIe siècle. Des fragments, retrouvés dans le dallage de la cathédrale au XIXe siècle, seront présentés au public au cours des prochaines années.
1767 – 1773 :
Réaménagement du chœur de la cathédrale, selon le goût de l’époque, par l’architecte Victor Louis. Les arcades gothiques prennent une apparence néoclassique : stucs rouges, gris et verts sur les colonnes et écoinçons ; chapiteaux corinthiens en gypse et bois doré. Le groupe de l’Assomption de la Vierge, en marbre de Carrare, est commandé au sculpteur Charles-Antoine Bridan. Une grille en ferronnerie dorée – aujourd’hui dans la tour sud – ferme le nouveau chœur des chanoines.
du XXe à aujourd’hui…
1935 :
Premier ‘pèlerinage des étudiants’ à la suite de Charles Péguy.
1939 :
Dépose des vitraux de la cathédrale pour éviter leur destruction par les bombardements. Déplacés en Dordogne ou stockés dans la crypte, ils reprennent leur place en 1946/48.
1975 :
Réaménagement de la crypte – Notre-Dame de Sous Terre.
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