Les grandes lignes…
Chartres est un sanctuaire tellement ancien que ses origines, à l’époque gauloise, voient se confondre l’histoire et la légende.
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Dès le IVe siècle, un évêque y est présent. On sait que très anciennement la cathédrale était déjà consacrée à Marie. Pourtant, c’est vers 876, avec le don à Chartres de la ‘Chemise de Notre-Dame’, venue de Constantinople, qu’elle devient – dans l’esprit des habitants et des premiers pèlerins, « sa demeure sur Terre ».
© Bibl. munic. de Chartres
La crypte de la cathédrale, même si elle comprend des parties plus anciennes, date des années 1020. C’est l’évêque Fulbert qui imagine alors un nouvel édifice d’une ampleur exceptionnelle (après la disparition de quatre ou cinq autres qui l’ont précédé).
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Vers 1134/1150, une nouvelle façade sort de terre, qui témoigne d’une ambition exceptionnelle. La flèche (sud) est l’un des plus hauts édifices jamais construits. Le portail dit ‘royal’ présente une synthèse en sculpture de la pensée chrétienne. Trois grands vitraux d’une taille jamais atteinte, complètent l’ensemble.
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La cathédrale gothique a été édifiée à partir de 1194, suite à un incendie qui fait disparaître – à l’exception de la façade et de l’étage inférieur – la vieille cathédrale de Fulbert. Tous les moyens possibles sont affectés à ce chantier, qui est achevé en moins de 25 ans : fait unique pour une grande cathédrale. Le gros œuvre, les grands portails nord et sud, ainsi que l’ensemble (ou presque) des vitraux datent de cette époque.
© Archives départ. 28
Au début du XVIe siècle est réalisée la deuxième flèche, plus ouvragée, qui donne définitivement à Chartres sa silhouette.
À l’intérieur de la cathédrale, le ‘tour du chœur’ raconte la vie de Jésus et de Marie.
La cathédrale (à l’exception du trésor et des reliques) souffre assez peu de la Révolution française.
À la fin du XIXe, Chartres s’impose auprès des historiens d’art comme la cathédrale la mieux préservée. À partir de 1856, elle accueille à nouveau de nombreux pèlerins.
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