Dès 1357 le jubé de la cathédrale a supporté un orgue de quelques jeux. Ces « orgues de lutrin » ont subi quelques transformations en 1481 et 1504. Cet « orgue de pulpitre » a disparu à une date à ce jour non connue.
En 1857, le Chapitre de la cathédrale commande un orgue de chœur à Charles Gadault fils.
Cet orgue d’une dizaine de jeux sans tuyauterie apparente sera installé derrière les stalles, dans une pièce située sous les statues du pourtour du chœur, deuxième travée nord. La console, comportant un seul clavier, est placée dans le deuxième rang de stalles du chœur.
Il sera reconstruit à partir de 1951 par la maison Roethinger de Strasbourg.
15 jeux réels sont répartis sur deux claviers expressifs de 56 notes et une pédale de 30 notes. La transmission est électrique. Les sommiers à pistons sont disposés perpendiculairement au chœur, les basses étant mises au fond de la pièce, ce qui ne favorise pas la propagation du son. La console est pour sa part placée devant les stalles ; le soufflet et le moteur sont placés dans la chambre de la première travée nord.
En 1968 la maison Danion-Gonzalez opère un relevage. Les deux boîtes expressives sont supprimées, et font alors place à quatre volets ouverts manuellement pour l’utilisation de l’instrument.
Le facteur d’orgue Jean-Marc Cicchero ajoute une cymbale 3 rangs lors du relevage de 1995.
La composition en est aujourd’hui :
Grand-Orgue : Montre 8, Flûte harmonique 8, Bourdon 8, Prestant 4, Plein-jeu 4 rangs, Trompette 8.
Récit : Cor de nuit 8, Gambe 8, Voix-céleste 8, Flûte 4, Nasard 2 2/3, Doublette 2, Tierce 1 3/5, Hautbois 8, Cornet 5rgs, Cymbale 3 rgs.
Pédale : Soubasse 16, Flûte 8*, Flûte 4* (* en extension de la Soubasse).
Octave grave II/I, octave aigüe II/I, octave grave GO, octave aigüe GO, Tirasse I et II, accouplement II/I.