Parmi les grands personnages des fenêtres supérieures, on trouve de nombreux évêques. C’est l’occasion d’observer les détails des vêtements liturgiques et notamment ceux qui sont particuliers aux évêques.
Les mitres n’ont pas évolué de façon très importante au cours du temps. Il n’est pas dit (si l’on excepte le vieillissement du tissu) qu’une mitre du XIIIème siècle étonnerait aujourd’hui les fidèles.

Le saint Nicolas du côté sud de la nef est par sa taille l’un des plus importants personnages des vitraux. Ses habits sont particulièrement somptueux. Saint Nicolas était l’un des saints les plus populaires de l’Europe médiévale © NDC - fonds Gaud
Dans ce beau visage, qui a retrouvé sa lisibilité avec la dernière restauration (un verre fracturé en sept pièces !), on remarque rapidement les cheveux verts. La mitre est originale, notamment l’association du galon bleu (horizontal) et doré. Les plissés sont très visibles. Les pendants sont marqués de croix © NDC - fonds Gaud
Saint Solène est un évêque de Chartres du VIe siècle. Il porte ici une chasuble carmin © NDC - fonds Gaud
Son étonnant visage (remplacé à une époque très ancienne ?) présente tous les signes de la fatigue. La mitre est galonnée de bleu, sans aucun décor supplémentaire © NDC - fonds Gaud
Saint Lubin est le plus célèbre évêque de Chartres. La tradition fait d’ailleurs de lui le ‘fondateur’ du diocèse, dans les limites qui resteront les siennes jusqu’à la révolution française © NDC - fonds Gaud
La tête ressemble fort au précédent (Solène) : un dessin du visage approximatif ainsi qu’une mitre galonnée de bleu, sans décor © NDC - fonds Gaud
Le dernier évêque n’a pas de nom. L’emplacement réservé a été étrangement remplacé par une bande décorative - un quadrillé vert. On ignore la raison de ce changement. S’agit-il vraiment d’un évêque anonyme ? D’un changement de parti-pris ? © NDC - fonds Gaud
La mitre est ici sous son expression la plus habituelle - galonnée d’or © NDC - fonds Gaud