St Jean-Baptiste

Église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres

Information : il n’y aura pas de messe à l’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres le samedi 30 novembre. Une messe sera célébrée le lendemain 1er décembre à 10h30.

Dernières actualités

Informations pratiques

HORAIRES D’OUVERTURE

L’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres vous accueille tous les jours, de 10h00 à 17h00 (sauf empêchement ponctuel d’un des volontaires chargés de ce service).

Le stationnement à proximité est aisé car il y a de nombreuses places de parking.

Contact : accueil paroissial au 16 cloître Notre-Dame, 02 37 21 59 08, du lundi au samedi de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.

HORAIRES DES MESSES

  • Le samedi à 18h30 et la veille des grandes fêtes (sauf Pâques)
  • Messes des jeunes : se renseigner à l’Accueil paroissial au 02 37 21 59 08 du lundi au samedi de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Notre communauté…

L’église de notre quartier de Rechèvres-La Roseraie se situe sur la place Franz Stock, face à l’école. Le père Franz Stock y repose.
Son histoire, ainsi que celle de l’édification de l’église y sont racontées.
De nombreux groupes, français et allemands, viennent en pèlerinage.

Quelques moments dans la vie de notre communauté :
– Verres de l’amitié en septembre, pour faire connaissance, autour de la galette en janvier,
– Messe de Noël des familles,
– Messe anniversaire du départ vers le Père de Franz Stock : autour du 24 février,
– Fête de la communauté, fête de la Saint-Jean-Baptiste : autour du 24 juin (messe suivie d’un repas partagé),
– Temps de prière organisé par l’AED,
– Les célébrations de l’école Saint-Jean,
– Accueil des groupes annoncés par des membres de l’équipe.

Des membres de l’équipe de proximité seront heureux de vous rencontrer après la messe.

 

Un peu d’Histoire…

Cette église est la première construite dans le diocèse de Chartres après la deuxième guerre mondiale. Le projet en fut arrêté dès le mois d’avril 1951, alors que le quartier de Rechèvres, au nord-ouest de l’agglomération chartraine, commençait à prendre de l’importance.

Ce ne fut cependant qu’en 1953 qu’une église de fortune, faite d’un baraquement transféré du camp de prisonniers de Morancez désaffecté, fut mise en service. Les religieux maristes chargés de l’administration paroissiale durent s’en contenter durant plusieurs années.

La conception de l’église définitive fut confiée à l’architecte chartrain Jean Rédréau qui rompit délibérément avec la tradition ancienne et réalisa un édifice véritablement prémonitoire des idées théologiques du XXe siècle, telles qu’elles devaient se manifester lors du concile Vatican II.

C’est donc une église résolument moderne qui fut officiellement consacrée le 24 septembre 1961. Extérieurement elle se présente sous la forme d’un hexagone de pierre blonde sommé d’un bandeau blanc et surmonté d’une coupole posée sur une armature métallique tubulaire et dont la base est entièrement garnie de vitres colorées qui laissent pénétrer une abondante lumière. Un narthex précède la nef qui offre une vue remarquable, sans aucun obstacle, centrée sur l’autel placé lui-même sur un emmarchement élevé, comme une véritable scène. La chapelle absidiale contenant le Saint-Sacrement est de forme circulaire. Cette disposition se prête admirablement à des célébrations très communautaires.

Les  vitraux sont résolument modernes eux aussi. Si nous en admirons surtout l’harmonie des couleurs, le symbolisme , n’en serait pas absent selon l’un des familiers de cette église qui y a découvert une succession de points rouges menant du narthex à l’autel et grossissant au fur et à mesure de la progression, qu’il interprète comme le cheminement de l’Esprit-Saint.

La particularité de l’église Saint-Jean-Baptiste est aussi de renouer avec l’une des plus anciennes traditions chrétiennes qui était d’offrir un lieu de sépulture à ceux qui en étaient les plus dignes.

C’est ainsi qu’y fut inhumé, en 1963, le corps de l’abbé Franz Stock qui repose dans une chapelle latérale. Il faut en donner l’explication. Né en Allemagne, à Neheim, au diocèse de Paderboren, Stock fut ordonné prêtre en 1932. Sa connaissance de la France lui valut d’être nommé responsable de la paroisse allemande de Paris où il demeura jusqu’à la guerre de 1939. Mobilisé dans son pays, l’abbé Stock allait revenir en France dans des conditions bien différentes puisqu’il fut affecté en qualité d’aumônier aux prisons militaires de Paris. Il y assista dans de cruelles conditions de nombreux résistants et accompagna plus de 1.200 d’entre-eux à la mort. Selon tous les témoignages rendus il s’acquitta de cette tâche dans des conditions de charité et d’humanité qui lui valurent la reconnaissance des survivants de cette terrible épreuve.

Devenu à son tour prisonnier lors de la libération de la France, l’abbé Stock fut désigné quelques mois plus tard comme supérieur d’un séminaire rassemblant 1.500 jeunes séminaristes allemands alors dispersés, et qu’une audacieuse initiative de l’Église – approuvée par l’autorité militaire, permit de ramener dans le camp de prisonniers de Morancez-Le Coudray, aux portes de Chartres. Ils purent ainsi terminer leurs études sous l’autorité éclairée de l’abbé Stock qui devait se consacrer corps et âme à cette nouvelle responsabilité. Le « séminaire des barbelés », selon le nom qu’on lui avait donné, fut dissous en 1947 et son supérieur regagna Paris, dans un statut de semi-liberté, usé par les épreuves et le travail énorme qu’il avait assuré. Sa santé, minée par une affection cardiaque, ne devait pas y résister. Il mourut dans la solitude, à l’hôpital Cochin, le 24 février 1948.

Une centaine d’amis seulement se retrouvèrent aux obsèques de l’abbé Stock mais plusieurs d’entre-eux portaient des noms illustres et, après la messe célébrée par Mgr Rhodain, ce fut le nonce en personne, Mgr Roncalli, le futur Jean XXIII, qui rappela les mérites du défunt. Enterré d’abord à Thiais, le corps de Stock fut transféré ensuite dans cette église où il avait toutes sortes de titres symboliques à reposer et où sa mémoire est célébrée aujourd’hui autant par les Français que par les Allemands. C’est pourquoi depuis 1963, le titre d’Église de la Réconciliation est venu s’ajouter au vocable de Saint-Jean-Baptiste.

 

Présentation des panneaux explicatifs installés dans l’église :  site du Centre international Franz STOCK”

Accéder au site des associations “les Amis de Franz STOCK”

Consulter la fiche DRAC Patrimoine du XXe en Région Centre – Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres”

église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F.Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
tombe de l’abbé Franz Stock – église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
tombe de l’abbé Franz Stock – église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © droits réservés
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © F. Delauney
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © droits réservés
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © droits réservés
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © droits réservés
église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, Chartres © droits réservés